Eaux usées, eaux « grises » et eau potable. La pollution de l’eau par les huiles.
On se souvient de la présentation qui avait été faite dans un ancien numéro du Sappey’tille de la toute nouvelle STEP roselière construite en bas du chef-lieu. Quelques recommandations avaient déjà été faites relativement aux changements que cette installation pouvait introduire dans nos habitudes de consommateurs, afin de préserver le biotope très particulier d’une roselière. L’huile est l’un des polluants les plus redoutables dans tout processus d’épuration des eaux usées, à plus forte raison dans une installation comme la nôtre.
Eaux usées, eaux grises et eau potable.
Dans la gestion du cycle complet de l’accès à l’eau potable, il est nécessaire de tenir compte des réglementations en vigueur. Mais il va de soi que notre simple « bon sens », nous permettra de ne pas mettre en danger le biotope de la STEP roselière installée en contrebas du chef lieu.
On se rappelle que le processus d’épuration des eaux usées se fait par la « digestion bactérienne » naturelle des polluants, grâce à la présence naturelle de bactéries aérobies et anaérobies dans les rhizomes des roseaux.
La STEP1 du Sappey: une roselière
La commune du Sappey a fait construire une station d’épuration.
A l’instar de la commune de Villy-le-Bouveret ou Vovray-en Bornes, Le Sappey et le service des eaux de la CCPC 2 ont choisi le modèle « roselière », c’est-à-dire une station d’épuration aux bassins plantés de roseaux. L’enjeu : il faut rendre purifiée à la nature l’eau qu’on y a puisée.
Ces coûts générés en aval sont inévitablement reportés sur la facture de l’eau potable en amont du cycle.
Le défi est de trouver une installation qui épure les effluents domestiques, et qui soit conforme aux directives européennes, et pas trop coûteuse (ni à la construction, ni à l’exploitation, ni à l’entretien), et facilement extensible si nécessaire, et respectueuse de l’environnement.